ALEXANDRE MüLLER, ATTEINT DE LA MALADIE DE CROHN : « QUAND TU TE VIDES ET QUE TU PERDS DEUX OU TROIS KILOS, TU PARS AVEC UN PETIT HANDICAP D’éNERGIE »

Le journal l’Equipe a ressorti une inter­view très inté­res­sante écrite par notre confrère Quentin Moynet. Le sujet central est de comprendre comment on peut vivre en ayant la Maladie de Chron. Le témoi­gnage du joueur trico­lore est poignant. Extraits.

Comment vit‐on avec la maladie de Crohn quand on est joueur de tennis profes­sionnel ?

Peu importe où je finirai ma carrière, j’au­rais pu faire un peu mieux sans cette maladie. Je ne peux pas être à 100 % tout le temps, je suis plus fragile. Avant une séance de tennis ou de muscu, je réflé­chis unique­ment avec mon ventre : « Est‐ce que je dois aller aux toilettes ? » C’est auto­ma­tique, mon cerveau pense comme ça. Avant un match, je vais cinq, six fois aux toilettes minimum. Quand tu te vides et que tu perds deux ou trois kilos, tu pars avec un petit handicap d’énergie. Et quand, après trois heures de match, je ne peux pas boire plus de quatre gorgées d’eau sans avoir l’im­pres­sion que je vais dégueuler sur le court, je le paye forcément.

Ce jour, le trico­lore affron­tera Nicolas Jarry, le Chilien pour une place en quart de finale.

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