Plusieurs études ont révélé que près d’un chat sur deux dans le monde est en surpoids. Ce chiffre a doublé au cours des dix dernières années, et il concerne particulièrement les chats sédentaires. Or, il ne suffit pas de surveiller l’alimentation de l’animal préféré des Français pour pallier ce phénomène, désormais considéré comme une véritable pathologie par les vétérinaires.
Un chat est dit sédentaire quand il n’a pas ou peu d’activité physique. C’est souvent le cas chez les chats de ville, dits d’intérieur ou d’appartement, qui n’ont pas accès à l’extérieur, et qui ne se dépensent pas autant que leurs congénères des campagnes qui ont la possibilité de sortir.
En effet, bien que le chat soit un gros dormeur (15 à 16 heures de sommeil par jour), il a besoin de pratiquer un minimum d’activité physique au quotidien pour rester en forme. Quand il sort, il peut courir, sauter, grimper, chasser. En bref : se dépenser. Un chat sédentaire ne peut pas en faire autant, ce qui risque, à terme, de nuire à sa santé physique et mentale.
Un chat sédentaire a beaucoup plus de risques de développer une ou plusieurs pathologies mettant en danger son espérance de vie qu’un chat qui a la possibilité de se dépenser.
En premier lieu, le chat sédentaire est souvent touché par l’obésité, qui peut elle-même induire des maladies graves comme le diabète, l’hypertension ou des maladies cardiovasculaires. Un chat sédentaire peut aussi souffrir d’arthrose ou d’arthrite, qui sont directement liées au manque d’activité, ce qui, à terme, entraîne l’animal dans un cercle vicieux : il ne bouge pas et développe de l’arthrose, l’arthrose lui fait mal alors il ne bouge pas. La sédentarité peut enfin générer des troubles du comportement tels que le stress, la dépression, des problèmes de griffades, de morsures ou de malpropreté.
Pour éviter la sédentarité chez le chat et les problèmes qui y sont liés, il est essentiel de lui permettre de se mouvoir un maximum. Pour cela, l’installation de parcours pour chats ou, a minima, d’arbres à chats et d’endroits où il peut grimper est un bon début. Il peut ainsi sauter, ce qui favorise notamment le travail de ses articulations, et s’étirer en faisant ses griffes, ce qui aide à sa souplesse.
Si le chat ne se déplace pas beaucoup de lui-même, alors il est possible de le stimuler avec des jouets adaptés, comme des balles après lesquelles il peut courir pour sa bonne santé cardiovasculaire, ou bien des plumeaux et des bouchons au bout d’une ficelle, qu’il pourra chasser quand vous les faites bouger devant lui. Ces exercices stimuleront ses réflexes tout en satisfaisant ses besoins innés de chasseur.
2025-04-02T04:15:43Z