La nutrition joue un rôle clé dans le développement, ou non, des maladies non transmissibles (infarctus, accidents vasculaires cérébraux, cancers, diabète...), responsables de près de 74 % des décès dans le monde. En analysant 41 revues systématiques et méta-analyses impliquant plus d'un million de participants, une équipe de chercheurs vient de mettre en lumière l’impact des habitudes alimentaires sur le risque de mortalité. Que manger, et ne pas manger, pour déjouer les pronostics et viser la longévité ?
Les effets de l’alimentation sur la santé sont associés à plusieurs facteurs métaboliques et cardiovasculaires, tels que l'hypertension, l'hyperglycémie, le profil lipidique sanguin et l'indice de masse corporelle (IMC), relève l'étude publiée dans la revue Advances in Nutrition et repérée par News Medical. Certains aliments ont des propriétés protectrices contre ces risques, comme les fruits, les légumes, les céréales complètes et les noix, riches en fibres, vitamines et composés bioactifs. De même, une consommation plus importante de légumineuses, de poisson et de viandes blanches s’avère bénéfique. En ce sens, le régime méditerranéen apparaît comme l’assiette idéale pour espérer vieillir en bonne santé.
À l’inverse, une consommation excessive de viandes rouges (transformées ou non) et de boissons sucrées (y compris les jus de fruits) augmente le risque de maladies chroniques et de mortalité. Concernant les produits laitiers et les céréales raffinées, les résultats n’ont pas été concluants. Mais d’autres études pointent la responsabilité des aliments ultra-transformés, particulièrement riches en sucres, sel, gras et additifs, dans l’apparition de pathologies (obésité, maladies cardiovasculaires, intestinales, troubles neurologiques...) et dans l’accélération du vieillissement biologique.
2025-02-21T09:43:12Z