Aujourd’hui, le 25 mars, c’est la journée de la procrastination. Une journée dédiée à l’art de remettre les choses à plus tard. Si pour certains, cette pratique peut sembler anodine, pour d’autres, elle peut être source de stress et d’anxiété. Mais pourquoi procrastinons-nous ? Et comment peut-on y remédier ? Et surtout, pourquoi est-ce que l’on aime ça ?
Tout d’abord, il faut comprendre que la procrastination n’est pas de la paresse. Il s’agit plutôt d’une stratégie d’adaptation qui permet à notre cerveau de gérer une tâche qui nous semble difficile ou désagréable. En repoussant cette tâche à plus tard, notre cerveau a l’impression de se libérer d’un poids, même si cela peut entraîner des conséquences négatives à long terme.
La procrastination est donc cette tendance à remettre à plus tard ce que l’on peut faire aujourd’hui. Elle peut sembler bénéfique sur le moment, mais elle peut également avoir des conséquences négatives à long terme. Pourtant, il est vrai que cela procure une certaine satisfaction de remettre à plus tard une tâche que l’on n’a pas envie de faire.
Il est important de noter que la procrastination peut prendre de nombreuses formes, notamment le report constant de tâches importantes, la surcharge de travail pour éviter de faire une tâche particulière, ou encore la distraction par des activités qui ne sont pas essentielles ou urgentes. Quelle que soit sa forme, la procrastination peut être difficile à surmonter, mais il existe des stratégies pour y faire face.
Cependant, la procrastination peut également être un signe de problèmes plus profonds tels que le manque de confiance en soi, la peur de l’échec ou encore la dépression. Si la procrastination devient un comportement récurrent qui affecte négativement votre vie professionnelle et personnelle, il est important d’approfondir la recherche des causes de ce comportement. Dans ces cas-là, il peut être nécessaire de consulter un professionnel de santé mentale pour trouver des solutions adaptées.
Maintenant que l’on sait que la procrastination n’est pas une question de paresse, mais plutôt une stratégie d’adaptation que notre cerveau utilise pour faire face à une tâche difficile ou désagréable, voyons pourquoi la procrastination peut ainsi nous donner un sentiment de soulagement temporaire et de liberté.
La procrastination peut également être un moyen de faire face à l’incertitude. Si une tâche est incertaine ou imprévisible, il peut être plus facile de la repousser à plus tard plutôt que de s’y attaquer immédiatement. De même, faire abstraction de cette tâche nous donne un sentiment temporaire de légèreté et de liberté, comme si on se délestait d’un poids.
Cependant, cette gratification immédiate de la procrastination peut avoir des conséquences négatives à long terme. En remettant constamment les choses à plus tard, on peut accumuler du stress et de l’anxiété, et la tâche en question peut finir par devenir encore plus difficile à accomplir. De plus, la procrastination peut également nuire à notre productivité et à notre efficacité.
Il n’y a pas de solution universelle pour surmonter la procrastination, car cela dépendra des causes sous-jacentes de cette tendance. Pour commencer, prenez conscience de votre procrastination et essayez d’en comprendre les raisons. Ensuite, voici quelques astuces pour vous aider, quand la procrastination n’est pas un comportement pathologique bien évidemment :
En somme, la procrastination peut sembler tentante à court terme, mais elle peut avoir des conséquences négatives à long terme. En suivant ces astuces, vous pourrez plus facilement surmonter la procrastination et accomplir vos tâches plus efficacement. N’hésitez pas à consulter un professionnel de santé mentale si vous avez des difficultés à surmonter la procrastination.
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