LES 11 MEILLEURS RôLES DE VIOLA DAVIS

Viola Davis a l’habitude d’écrire une page d’histoire. Originaire de Caroline du Sud et diplômée de la Juilliard School, l’actrice de 58 ans a commencé son chemin vers la gloire au théâtre, en remportant un Tony Award en 2001 pour son rôle dans King Hedley II de August Wilson. Elle a ensuite enchainé avec de petites apparitions néanmoins mémorables au cinéma et à la télévision, avant de percer définitivement grâce à sa performance dans Doute (2008), qui lui a valu une nomination aux Oscars. Depuis, elle est devenue la première personne noire à remporter le triplé du métier d’acteur : elle a raflé un deuxième Tony Award en 2010 pour la reprise à Broadway de Fences, est devenue la première femme noire à repartir avec le Primetime Emmy Award de la meilleure actrice dans une série télévisée dramatique pour How to Get Away with Murder (2014-2020), et a ensuite reçu l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle dans l’adaptation cinématographique de Fences (2016) de Denzel Washington. En 2021, grâce à sa performance renversante dans Ma Rainey’s Black Bottom (2020), elle a décroché sa quatrième nomination aux Oscars, battant ainsi le record du nombre de nominations pour une actrice noire. Retour sur ses meilleurs rôles.

Antwone Fisher (2002)

Ce drame cathartique inspiré de la vraie vie d’un militaire dans la marine américaine (Derek Luke) – né en prison, envoyé dans une famille d’accueil violente, et ayant rejoint la US Navy pour donner un sens à sa vie – se termine sur des retrouvailles douloureuses avec sa mère (Viola Davis) qui l’avait abandonné. Sa subtile interprétation vous donnera les larmes aux yeux.

Doubt (2008)

Avec seulement huit minutes à l’écran, Viola Davis parvient à transmettre le choc, la frustration, le chagrin, et le désespoir d’une mère dont le fils pourrait bien être victime des agissements d’un prêtre. Dans ce film de John Patrick Shanley à la tension palpable, elle éclipse même sa partenaire à l’écran, la grande Meryl Streep, qui incarne une religieuse pleine de soupçons.

The Help (2011)

Viola Davis a déclaré qu’elle regrettait d’avoir joué le rôle d’une domestique dévouée dans le film de Tate Taylor, qu’elle considère comme une représentation simpliste des relations raciales dans le Mississippi des années 1960, car « ce n’était pas les voix des domestiques que l’on entendait. » Le film vaut tout de même le détour pour sa performance si juste et détaillée, qui nous fait ressentir toute sa peine rien qu’avec un soupir ou un sourire placide.

Prisoners (2013)

Avant de percer avec Sicario (2015) et Premier Contact (2016), Denis Villeneuve a réalisé ce thriller dramatique dans lequel deux petites filles disparaissent sans laisser de trace. Viola Davis y joue la mère d’une des fillettes, paralysée par le chagrin, mais déterminée à les retrouver par tous les moyens.

Get on Up (2014)

Dans ce biopic racontant l’histoire de James Brown (Chadwick Boseman), Tate Taylor alterne les scènes montrant son passé traumatique et celles de son succès ultérieur. Présente de façon fugitive dans les deux parties de sa vie, Viola Davis y incarne sa mère, qui l’abandonne et revient avec appréhension des années plus tard.

How to Get Away with Murder (2014-2020)

Au fil des six saisons totalement addictives de cette série dramatique de Peter Nowalk, Viola Davis crève l’écran dans le rôle de Annalise Keating, avocate et professeure de droit pénal, pleine d’assurance et sexy, mais aussi impitoyable, manipulatrice, et imparfaite.

Suicide Squad (2016)

Qui mieux que Viola Davis pour mettre au pas un gang hétéroclite de super-vilains ? Dans ce blockbuster de David Ayer (qui ne fait pas l’unanimité), elle impose toute son autorité dans le rôle d’Amanda Waller, avec son instinct de tueuse née, prouvant qu’elle n’a pas besoin de super-pouvoirs pour obtenir ce qu’elle veut.

Fences (2016)

De la poésie en mouvement, c’est la seule manière de décrire la prestation de Viola Davis dans cette adaptation du chef-d’œuvre de August Wilson, récompensée du Prix Pulitzer. Dans le rôle de la femme bienveillante d’un rêveur inconsidéré qui la trahit, elle est bouleversante en mère courage qui se décharge de 18 ans de griefs.

Widows (2018)

Quand un braquage tourne mal, les partenaires des hommes tués dans l’incident sont contraintes d’organiser à leur tour un casse pour rembourser un gangster. Dans ce film dramatique réalisé par Steve McQueen, Viola Davis joue le rôle de la meneuse réticente de ce groupe improvisé, une femme encore secouée par la perte et portée par la nécessité de survivre.

Ma Rainey’s Black Bottom (2020)

Dès sa première apparition dans ce vibrant mélodrame de George C Wolfe, couverte de bijoux, parée de plumes, et souriant de ses dents en or, Viola Davis crève l’écran par son charisme indiscutable. Un film à voir absolument pour son extraordinaire interprétation de la légende du blues, telle que présentée dans la pièce du même nom de August Wilson.

The Woman King (2022)

Dans ce récit fictif et afroféministe sur les guerrières du royaume du Dahomey (situé dans le sud de l’actuel Bénin) au début du XIXᵉ siècle, Viola Davis prouve une nouvelle fois l'étendue de son talent, elle qui a également coproduit le film. Devant la caméra de Gina Prince-Bythewood, elle joue une guerrière cheffe de régiment auprès d'une bande de femmes à la férocité légendaire aux côtés de Sheila Atim et Lashana Lynch, et électrise totalement le spectateur.

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